Texte de Marta Sobczyszyn et Stefanie Ramb
Images de Hans-Martin Kudlinski
Avec nos vélos FOCUS, nous avons fait un voyage qui a montré que des idées folles et spontanées peuvent rapidement se transformer en une aventure à vélo riche en brioches à la cannelle. Deux femmes avec leurs vélos, la dose quotidienne de choses bonnes à manger, beaucoup de vent d'ouest scandinave et 400 km à travers le sud de la Suède, ont rendu cette aventure à deux roues absolument fabuleuse.
Marta
Hej ! Nous sommes Marta et Steffi. Nous vivons toutes les deux à Munich et nous sommes passionnées par les sports d'outdoor et de montagne depuis longtemps. Nous nous sommes rencontrées en 2017 grâce à la communauté des Munich Mountain Girls, un groupe de femmes en ligne et hors ligne comptant 15 000 femmes à travers tout le monde germanophone, et qui - comme nous - sont unies par une même passion. Toutes aiment la montagne et tout ce que l'on peut vivre en plein air. Depuis 2018, nous faisons partie de l'équipe qui agit derrière le MMG et nous nous occupons du contenu, des collaborations, des rencontres sociales et de projets comme le livre Mountain Girls (Prestel).
Nous partageons de nombreux hobbies et passions comme les travaux manuels, le tricot, l'écriture et les bretzels. Sans oublier les petites aventures et la bonne cuisine. Nous avons déjà vécu quelques aventures (en plein air) ensemble, et la plus récente nous a emmenées dans le Grand Nord.
Steffi
« J'ai plus en commun avec la Suède que les brioches à la cannelle, IKEA ou Fjällräven. Alors que j'étais encore à l'université, j'ai passé un petit bout de temps à Stockholm et je suis tombée éperdument amoureuse du pays et de sa langue. La coopération entre le Munich Mountain Girls et FOCUS m'a donné envie de découvrir mon deuxième pays préféré sous un angle différent. Un voyage de trois semaines à vélo dans le sud de la Suède était à l'ordre du jour de mon agenda 2022. Lors d'une soirée bricolage / tricot avec Marta, je lui en ai parlé et, sans que je ne lui demande quoi que ce soit, j'ai immédiatement eu une compagne de voyage pour me suivre les six premiers jours » - Steffi.
Comme je me suis lancée relativement tard durant le boom du vélo de ces dernières années - en gros au début du printemps 2022, j'ai commencé à faire de « longues sorties à vélo » pour la première fois. J'ai d’abord fait un tour d'essai de trois jours. Comment ? En traversant les Alpes par le col du Brenner jusqu'à Bolzano. Je me suis dit alors : si ça passe, je peux faire du vélo en Suède pendant trois semaines.
Hej ! Nous sommes Marta et Steffi. Nous vivons toutes les deux à Munich et nous sommes passionnées par les sports d'outdoor et de montagne depuis longtemps. Nous nous sommes rencontrées en 2017 grâce à la communauté des Munich Mountain Girls, un groupe de femmes en ligne et hors ligne comptant 15 000 femmes à travers tout le monde germanophone, et qui - comme nous - sont unies par une même passion. Toutes aiment la montagne et tout ce que l'on peut vivre en plein air. Depuis 2018, nous faisons partie de l'équipe qui agit derrière le MMG et nous nous occupons du contenu, des collaborations, des rencontres sociales et de projets comme le livre Mountain Girls (Prestel).
Nous partageons de nombreux hobbies et passions comme les travaux manuels, le tricot, l'écriture et les bretzels. Sans oublier les petites aventures et la bonne cuisine. Nous avons déjà vécu quelques aventures (en plein air) ensemble, et la plus récente nous a emmenées dans le Grand Nord.
« J'ai plus en commun avec la Suède que les brioches à la cannelle, IKEA ou Fjällräven. Alors que j'étais encore à l'université, j'ai passé un petit bout de temps à Stockholm et je suis tombée éperdument amoureuse du pays et de sa langue. La coopération entre le Munich Mountain Girls et FOCUS m'a donné envie de découvrir mon deuxième pays préféré sous un angle différent. Un voyage de trois semaines à vélo dans le sud de la Suède était à l'ordre du jour de mon agenda 2022. Lors d'une soirée bricolage / tricot avec Marta, je lui en ai parlé et, sans que je ne lui demande quoi que ce soit, j'ai immédiatement eu une compagne de voyage pour me suivre les six premiers jours » - Steffi.
Comme je me suis lancée relativement tard durant le boom du vélo de ces dernières années - en gros au début du printemps 2022, j'ai commencé à faire de « longues sorties à vélo » pour la première fois. J'ai d’abord fait un tour d'essai de trois jours. Comment ? En traversant les Alpes par le col du Brenner jusqu'à Bolzano. Je me suis dit alors : si ça passe, je peux faire du vélo en Suède pendant trois semaines.
Préparation commune
Au début, l'idée de Steffi pour l'été était de faire du vélo, de prendre un café par-ci par-là, et de camper là où elle le souhaitait. Après avoir décidé de me joindre au trip, notre voyage a tout de même nécessité un minimum de planification :
Nous ne camperons pas ensemble, et après la première semaine, je devrais pour ma part rentrer en Allemagne. Donc, sans plus attendre, nous avons décidé de rouler ensemble le long de la côte ouest suédoise, entre Trelleborg et Göteborg, également connue dans le milieu du vélo scandinave sous le nom de route du Kattegat.
Et puis après c'était assez simple : planifier l'itinéraire avec l'aide de Komoot, le diviser en étapes quotidiennes, trouver des appartements ou des auberges à la fin de chaque étape, rechercher les endroits où l'on peut prendre un café et adapter l'itinéraire pour trouver aussi des brioches à la cannelle.
Si vous décidez de voyager en vélo et en train, il y a une chose que vous devez garder à l'esprit : les places de stationnement pour vélos dans les trains allemands sont réservés très vite durant l'été, alors assurez-vous de réserver à temps !
Nous avons eu la chance de trouver une correspondance qui nous a permis de voyager avec nos vélos. Munich-Rostock avec l'ICE, puis Rostock-Trelleborg avec le ferry, qui lui est étonnamment facile à réserver, contrairement au train. Sur le bateau, une personne avec un vélo est une personne sans voiture, donc il y a toujours de la place pour elle.
Nous avons trouvé sur les sites suivant un peu d'inspiration et des conseils utiles :
Bikepacking Blog
Préparation commune
Au début, l'idée de Steffi pour l'été était de faire du vélo, de prendre un café par-ci par-là, et de camper là où elle le souhaitait. Après avoir décidé de me joindre au trip, notre voyage a tout de même nécessité un minimum de planification :
Nous ne camperons pas ensemble, et après la première semaine, je devrais pour ma part rentrer en Allemagne. Donc, sans plus attendre, nous avons décidé de rouler ensemble le long de la côte ouest suédoise, entre Trelleborg et Göteborg, également connue dans le milieu du vélo scandinave sous le nom de route du Kattegat.
Et puis après c'était assez simple : planifier l'itinéraire avec l'aide de Komoot, le diviser en étapes quotidiennes, trouver des appartements ou des auberges à la fin de chaque étape, rechercher les endroits où l'on peut prendre un café et adapter l'itinéraire pour trouver aussi des brioches à la cannelle.
Si vous décidez de voyager en vélo et en train, il y a une chose que vous devez garder à l'esprit : les places de stationnement pour vélos dans les trains allemands sont réservés très vite durant l'été, alors assurez-vous de réserver à temps !
Nous avons eu la chance de trouver une correspondance qui nous a permis de voyager avec nos vélos. Munich-Rostock avec l'ICE, puis Rostock-Trelleborg avec le ferry, qui lui est étonnamment facile à réserver, contrairement au train. Sur le bateau, une personne avec un vélo est une personne sans voiture, donc il y a toujours de la place pour elle.
Nous avons trouvé sur les sites suivant un peu d'inspiration et des conseils utiles :
Bikepacking Blog
Mais comment allons-nous faire tenir tout ça dans les sacs ?
Ce que nous avions réussi à occulter relativement bien jusqu'à peu de temps avant le départ, c'était la liste des trucs à emporter. Steffi avait fait des recherches pour avoir une idée plus précise des affaires dont elle aurait normalement besoin pour camper et qu'elle pouvait faire tenir sur son ATLAS. Grâce aux nombreuses possibilités de fixations de l'ATLAS pour les sacoches de bikepacking, elle a pu faire ses bagages et souffler de soulagement assez rapidement.
Mon MARES est un vélo de cyclocross, et contrairement à l'ATLAS de Steffi, il n'a pas de points de fixation supplémentaires. Mais ça n'a pas été un problème car la confiance était là, et ma naïveté était telle que j'ai vraiment cru pouvoir faire entrer toutes mes affaires pour le voyage dans seulement trois sacoches ORTLIEB.
Néanmoins, deux jours avant le départ, j’ai tout de même réalisé que cette énorme pile d'affaires sur le lit, sur le sol de l'appartement, ne tiendrait jamais dans ces sacs minuscules.
Mais comment allons-nous faire tenir tout ça dans les sacs ?
Ce que nous avions réussi à occulter relativement bien jusqu'à peu de temps avant le départ, c'était la liste des trucs à emporter. Steffi avait fait des recherches pour avoir une idée plus précise des affaires dont elle aurait normalement besoin pour camper et qu'elle pouvait faire tenir sur son ATLAS. Grâce aux nombreuses possibilités de fixations de l'ATLAS pour les sacoches de bikepacking, elle a pu faire ses bagages et souffler de soulagement assez rapidement.
Mon MARES est un vélo de cyclocross, et contrairement à l'ATLAS de Steffi, il n'a pas de points de fixation supplémentaires. Mais ça n'a pas été un problème car la confiance était là, et ma naïveté était telle que j'ai vraiment cru pouvoir faire entrer toutes mes affaires pour le voyage dans seulement trois sacoches ORTLIEB.
Néanmoins, deux jours avant le départ, j’ai tout de même réalisé que cette énorme pile d'affaires sur le lit, sur le sol de l'appartement, ne tiendrait jamais dans ces sacs minuscules.
C'est parti !
Nous nous retrouvons donc à la gare centrale de Munich, tout sourire et toute excitées à l’idée de partir. Dans le train qui nous emmène vers le nord, plusieurs vélos électriques volumineux bloquent l'accès à nos sièges réservés aux personnes à vélo. Après avoir un peu joué des coudes pour passer et nous caler, nos vélos finissent par tenir dans leurs supports dédiés, et nous nous étalons dans tout le compartiment. Nous n’avons que quelques minutes pour changer de train à Berlin et prendre un Intercity pour Rostock qui stationne sur le quai opposé - nous descendons donc rapidement d'un train pour monter dans l'autre. Cela se passe mieux que prévu. C'est dimanche, et à l’arrivée Rostock est déserte. Mais on trouve des frites et un hôtel, derrière lequel nous cachons nos vélos dans des buissons, car nous n'avons pas le droit d'emmener nos +1 dans notre chambre. Ce serait dommage qu'ils soient partis avant même d'arriver en Suède.
Nous nous retrouvons donc à la gare centrale de Munich, tout sourire et toute excitées à l’idée de partir. Dans le train qui nous emmène vers le nord, plusieurs vélos électriques volumineux bloquent l'accès à nos sièges réservés aux personnes à vélo.
Après avoir un peu joué des coudes pour passer et nous caler, nos vélos finissent par tenir dans leurs supports dédiés, et nous nous étalons dans tout le compartiment.
Nous n’avons que quelques minutes pour changer de train à Berlin et prendre un Intercity pour Rostock qui stationne sur le quai opposé - nous descendons donc rapidement d'un train pour monter dans l'autre.
Cela se passe mieux que prévu. C'est dimanche, et à l’arrivée Rostock est déserte. Mais on trouve des frites et un hôtel, derrière lequel nous cachons nos vélos dans des buissons, car nous n'avons pas le droit d'emmener nos +1 dans notre chambre. Ce serait dommage qu'ils soient partis avant même d'arriver en Suède.
Rostock - Trelleborg + Trelleborg - Landskrona
Le ferry est censé partir à 8 heures, nous quittons donc l'hôtel assez tôt pour regarder passer la file de voitures qui montent sur le ferry. Monter à vélo sur le navire est une sensation amusante, et nos vélos doivent être garés dans le coin le plus reculé du bateau, entre des objets métalliques. Ooookaay ! On endure une traversée de six heures longue comme une journée entière. Nous quittons le ferry, et bien que nous souhaitions vite quitter la foule, on s'arrête d'abord dans un café à Trelleborg. Première brioche à la cannelle - accrochez-vous.
C'est bien d'avoir pris des forces car entre les champs de blé des premiers kilomètres vers le nord, c’est comme si nous n’étions jamais montées sur un vélo. Tout nous fait mal : les nouvelles cales auxquelles on ne s'est pas encore habituées et le vent qui nous gêne. Il faut d'abord que l'on se mette à l'aise sur le vélo. Après une pause déjeuner à Malmö, les choses vont beaucoup mieux. Nous arrivons à Landskrona après 21 heures - la pizzeria et les épiceries sont toutes fermées. Pas de dîner pour nous, ce sera juste du sommeil.
Rostock - Trelleborg + Trelleborg - Landskrona
Le ferry est censé partir à 8 heures, nous quittons donc l'hôtel assez tôt pour regarder passer la file de voitures qui montent sur le ferry. Monter à vélo sur le navire est une sensation amusante, et nos vélos doivent être garés dans le coin le plus reculé du bateau, entre des objets métalliques. Ooookaay ! On endure une traversée de six heures longue comme une journée entière. Nous quittons le ferry, et bien que nous souhaitions vite quitter la foule, on s'arrête d'abord dans un café à Trelleborg. Première brioche à la cannelle - accrochez-vous.
C'est bien d'avoir pris des forces car entre les champs de blé des premiers kilomètres vers le nord, c’est comme si nous n’étions jamais montées sur un vélo. Tout nous fait mal : les nouvelles cales auxquelles on ne s'est pas encore habituées et le vent qui nous gêne. Il faut d'abord que l'on se mette à l'aise sur le vélo. Après une pause déjeuner à Malmö, les choses vont beaucoup mieux. Nous arrivons à Landskrona après 21 heures - la pizzeria et les épiceries sont toutes fermées. Pas de dîner pour nous, ce sera juste du sommeil.
Landskrona-Båstad
Nous parcourons les 20 km qui nous séparent de Helsingborg. En chemin, nous croisons de loin l'imposant pont d'Öresund. À Helsingborg, on tourne à droite dans la rue et on tombe sur le café parfait. « On déjeune ici ? » «Oui, ça me va ! ».
Tout est plus fluide aujourd'hui, le vent est correct, et la sensation est meilleure à vélo. Un autre arrêt pour une petite brioche à la cannelle, et soudain nous voilà arrivées à notre hébergement.
Nous avons en tous cas appris une chose jusqu'à présent : la journée a besoin de structure. Qu'il s'agisse d'arrêts dans des cafés, de pauses déjeuner ou de vues magnifiques, il faut s'arrêter - rouler - s'arrêter - manger - rouler - manger - faire du shopping - manger - dormir - recommencer. C'est à peu près ce à quoi ressembleront les prochains jours. Et on adore ça.
Jour 2 // Landskrona-Båstad
Nous parcourons les 20 km qui nous séparent de Helsingborg. En chemin, nous croisons de loin l'imposant pont d'Öresund. À Helsingborg, on tourne à droite dans la rue et on tombe sur le café parfait. « On déjeune ici ? » «Oui, ça me va ! ».
Tout est plus fluide aujourd'hui, le vent est correct, et la sensation est meilleure à vélo. Un autre arrêt pour une petite brioche à la cannelle, et soudain nous voilà arrivées à notre hébergement.
Nous avons en tous cas appris une chose jusqu'à présent : la journée a besoin de structure. Qu'il s'agisse d'arrêts dans des cafés, de pauses déjeuner ou de vues magnifiques, il faut s'arrêter - rouler - s'arrêter - manger - rouler - manger - faire du shopping - manger - dormir - recommencer. C'est à peu près ce à quoi ressembleront les prochains jours. Et on adore ça.
Båstad - Åled
Après les 170 premiers kilomètres de notre voyage, nous avons le sentiment d'avoir emménagé sur nos vélos. Tout trouve lentement sa place. On développe vite sa propre petite routine, comme manger et recharger son téléphone portable en roulant. Chacune de nous a ses petites habitudes : Steffi a un accès direct à sa sacoche d’accessoires, qu'elle a fixé à l'avant du guidon, et de là, elle pioche des oursons en gélatine et des petits bouts de pains croustillants qu'elle grignote en route.
Pour ma part, j'utilise ma sacoche de cadre pour tout ce dont j'ai besoin en roulant. ET TOUT RENTRE DEDANS ! Incroyable : outils, chambres à air de rechange (Dieu merci, nous n'en avons pas eu besoin), oursons en gélatine, barres, carottes (le meilleur snack parce qu'elles ne se cassent pas si vite), batterie nomade, câble de charge.
Mais attention aux voitures et autres !
Jour 3 // Båstad - Åled
Après les 170 premiers kilomètres de notre voyage, nous avons le sentiment d'avoir emménagé sur nos vélos. Tout trouve lentement sa place. On développe vite sa propre petite routine, comme manger et recharger son téléphone portable en roulant. Chacune de nous a ses petites habitudes : Steffi a un accès direct à sa sacoche d’accessoires, qu'elle a fixé à l'avant du guidon, et de là, elle pioche des oursons en gélatine et des petits bouts de pains croustillants qu'elle grignote en route.
Pour ma part, j'utilise ma sacoche de cadre pour tout ce dont j'ai besoin en roulant. ET TOUT RENTRE DEDANS ! Incroyable : outils, chambres à air de rechange (Dieu merci, nous n'en avons pas eu besoin), oursons en gélatine, barres, carottes (le meilleur snack parce qu'elles ne se cassent pas si vite), batterie nomade, câble de charge.
Mais attention aux voitures et autres !
Åled - Gamla Koepstad
Lorsque nous nous réveillons, il se met à pleuvoir. Mais les prévisions météo affichent surtout du beau temps et un peu de vent. Nous décollons - directement sous la prochaine averse. Comme les buissons commencent lentement à trop se charger d’eau, nous décidons de rouler jusqu'à un café ou de nous frayer un chemin dans les flaques d'eau. À peine arrivées, la dame du café nous dit que c'est fermé. Entre-temps, le ciel s'est découvert, alors on continue ! Et après la pluie vient... le vent.
Nous continuons à longer la côte vers le nord et après quelques détours, nous arrivons sur le Kattegatleden, l'une des pistes cyclables super développées et balisées de Suède. Le vent d'ouest quant à lui nous fait bien comprendre qui est le patron ici. Ce qui est sûr c'est que nous ne sommes pas de taille ce jour-là. Nous ne parvenons même pas à nous parler. Tout bat et tout fait du bruit. Nous nous réfugions sous un arrêt de bus pour faire une petite pause. Les vingt derniers kilomètres seront surtout une lutte effrénée contre le vent qui souffle.
Voici notre conseil pour les vents violents : serrer les dents pour avancer et faire des pauses dans des endroits abrités. Et surtout : manger ! Car se battre contre le vent requiert de l'énergie. Et parfois, écouter sa playlist préférée donne de la motivation.
Jour 4 // Åled - Gamla Koepstad
Lorsque nous nous réveillons, il se met à pleuvoir. Mais les prévisions météo affichent surtout du beau temps et un peu de vent. Nous décollons - directement sous la prochaine averse. Comme les buissons commencent lentement à trop se charger d’eau, nous décidons de rouler jusqu'à un café ou de nous frayer un chemin dans les flaques d'eau. À peine arrivées, la dame du café nous dit que c'est fermé. Entre-temps, le ciel s'est découvert, alors on continue ! Et après la pluie vient... le vent.
Nous continuons à longer la côte vers le nord et après quelques détours, nous arrivons sur le Kattegatleden, l'une des pistes cyclables super développées et balisées de Suède. Le vent d'ouest quant à lui nous fait bien comprendre qui est le patron ici. Ce qui est sûr c'est que nous ne sommes pas de taille ce jour-là. Nous ne parvenons même pas à nous parler. Tout bat et tout fait du bruit. Nous nous réfugions sous un arrêt de bus pour faire une petite pause. Les vingt derniers kilomètres seront surtout une lutte effrénée contre le vent qui souffle.
Voici notre conseil pour les vents violents : serrer les dents pour avancer et faire des pauses dans des endroits abrités. Et surtout : manger ! Car se battre contre le vent requiert de l'énergie. Et parfois, écouter sa playlist préférée donne de la motivation.
Gamla Koepstad - Göteborg
C'est incroyable de voir à quelle vitesse la dernière étape est arrivée. Elle fait plus de 90 km, mais le vent est un peu tombé. Ce chemin côtier est magnifique. Pour l'arrêt café quotidien du midi, nous nous rendons à nouveau dans un café de pépinière - c'est une « spécialité » en Suède. On y sert des snacks, des pâtisseries et des boissons que l'on peut déguster dans les jardins et entre les serres - c'est toujours frais et savoureux.
Nous approchons de Göteborg. On traverse d'abord une zone industrielle, on dépasse Tivoli, le stade et enfin nous arrivons en vue du port. Nous y sommes !
Quelle impression ça fait maintenant d'être arrivées après presque 400 km ? Ce n'est pas vraiment une fin, car ce n'est que la première étape d'une longue histoire de bikepacking. Steffi et moi sommes d'accord là-dessus : nous sommes totalement enchantées par cette façon de se déplacer - pas trop lentement, mais pas trop vite – ce qui nous permet de percevoir notre environnement en continu. Et ce ne sera certainement pas la dernière fois que nous voyagerons à vélo.
Jour 5 // Gamla Koepstad - Göteborg
C'est incroyable de voir à quelle vitesse la dernière étape est arrivée. Elle fait plus de 90 km, mais le vent est un peu tombé. Ce chemin côtier est magnifique. Pour l'arrêt café quotidien du midi, nous nous rendons à nouveau dans un café de pépinière - c'est une « spécialité » en Suède. On y sert des snacks, des pâtisseries et des boissons que l'on peut déguster dans les jardins et entre les serres - c'est toujours frais et savoureux.
Nous approchons de Göteborg. On traverse d'abord une zone industrielle, on dépasse Tivoli, le stade et enfin nous arrivons en vue du port. Nous y sommes ! Quelle impression ça fait maintenant d'être arrivées après presque 400 km ? Ce n'est pas vraiment une fin, car ce n'est que la première étape d'une longue histoire de bikepacking.
Steffi et moi sommes d'accord là-dessus : nous sommes totalement enchantées par cette façon de se déplacer - pas trop lentement, mais pas trop vite – ce qui nous permet de percevoir notre environnement en continu. Et ce ne sera certainement pas la dernière fois que nous voyagerons à vélo.
Göteborg est la deuxième plus grande ville de Suède après Stockholm. Elle est particulièrement adaptée au vélo, aux pauses café, aux pauses gaufre et parfaite pour se laisser porter. Göteborg est désormais internationalement connue pour sa bonne cuisine.
Nous flânons dans la ville, en profitant de la journée sans nos vélos. Cet endroit est si merveilleux. Il y a des choses bonnes à manger partout, les gens sont beaux et on tombe sur des choses intéressantes à chaque coin de rue. Demain, nos chemins se sépareront à nouveau. Moi je rentre en Allemagne. Et Steffi va continuer à se promener dans le sud de la Suède sur son vélo.
Göteborg est la deuxième plus grande ville de Suède après Stockholm. Elle est particulièrement adaptée au vélo, aux pauses café, aux pauses gaufre et parfaite pour se laisser porter.
Göteborg est désormais internationalement connue pour sa bonne cuisine.
Nous flânons dans la ville, en profitant de la journée sans nos vélos. Cet endroit est si merveilleux.
Il y a des choses bonnes à manger partout, les gens sont beaux et on tombe sur des choses intéressantes à chaque coin de rue.
Demain, nos chemins se sépareront à nouveau. Moi je rentre en Allemagne. Et Steffi va continuer à se promener dans le sud de la Suède sur son vélo.
Jour 7 // Göteborg - Hambourg
Jour du départ. D'une manière générale, force est de constater que les voyages en train et à vélo fonctionnent bien, il suffit juste d'avoir du temps et de la patience. J'utilise donc ce temps pour réfléchir aux expériences vécues lors de notre aventure commune sur le Gravel.
Jour 7 // Göteborg - Hambourg
Jour du départ. D'une manière générale, force est de constater que les voyages en train et à vélo fonctionnent bien, il suffit juste d'avoir du temps et de la patience. J'utilise donc ce temps pour réfléchir aux expériences vécues lors de notre aventure commune sur le Gravel.
Du har varit mycket snälla mot oss och vi ser fram emot att få träffa dig igen!
Vous avez été très bons avec nous, et nous nous réjouissons de vous revoir).